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Anthony BARTHELEMY
Lézin TITY, Consultant Geosprojects
Onshore well production
En France comme en Europe, on voit le gaz de schistes partout. Un épouvantail que l’on sort chaque fois que l’on voit un rig quelque part. D’une part, il y a ceux qui dénoncent tous les jours le gaz ou pétrole de schistes comme si c’était une pandémie. D’autre part, il y a les Etats et les institutions qui font moins d’efforts de pédagogie pour nous expliquer ce qu’il en est. Le gaz de schistes n’est qu’une source d’énergie parmi tant d’autres. Serait-il une menace contre la civilisation ? Il serait temps que la raison prenne la place de la peur.
Le gaz ou pétrole de schistes extrait est-il plus nocif que le pétrole conventionnel ? Le problème à résoudre est celui de la fracturation hydraulique. Le principe de précaution interdisant la fracturation hydraulique est normal mais devrait être limité dans le temps. L’autorisation d’exploitation de gaz ou huile de schistes est du ressort des gouvernements et des parlements. Ce qui est étonnant c’est la psychose dans laquelle on nous plonge par les politiques et les défenseurs de la nature. La fracturation hydraulique est-elle responsable de la pollution des nappes phréatiques ? Qu'en est-elle de l’activité sismique dans une zone d'opérations? La vérité fait défaut ou est ailleurs.
Savez-vous qu’il existe de petits gisements de pétroles et/ou de gaz à quelques kilomètres de Paris ? Plusieurs de ces gisements sont en exploitation depuis les années 50 dans la Seine et Marne (Champ de Chaunnoy), Essonne (Vert-le-Grand, Vert-le-Petit), La Marne (Gisement des Trois-Fontaines), l’Aube (Gisement de Saint-Martin de Bosnay), le Loiret (Chateaurenard), etc.
Plusieurs sociétés, dont Total, GDF-Suez, Hess Oïl, Vermillon et d’autres sont titulaires de concessions ou permis d’exploration. La production globale dépasse le million de tonnes annuelles. C’est la même chose au royaume unis, en Allemagne, en Russie, Pologne, etc. Précisons que ces permis ou concessions sont destinés à l’extraction du pétrole ou gaz conventionnels, en offshore ou onshore avec des forages verticaux ou déviés ou horizontaux.
La fracturation hydraulique a déjà été pratiquée en France et en Europe depuis plusieurs années pour optimiser la production. Combien de cas de pollution a-t-on déjà enregistrée ?
Les hydrocarbures prennent naissance à des grandes profondeurs dans des sédiments enfouis essentiellement des argiles ou marnes riches en matière organique. Ses sédiments constituent ce qu’on appelle, la roche-mère, caractérisée par une porosité faible et une perméabilité négligeable. Par la suite ils migrent, au cours des temps géologiques, vers les roches-réservoirs dont la caractéristique est une porosité et une perméabilité élevée. La migration s’arrête lorsque le fluide atteint une structure appelée piège. Celui-ci délimite un volume dans lequel les hydrocarbures s’accumulent au sein de la roche-réservoir, dans des conditions de température et de pression considérables. Ces hydrocarbures sont dits conventionnels.
Quant aux hydrocarbures non-conventionnels, ce sont le gaz ou huile de schiste ou « shale gas » dont le processus de formation au sein de la roche-mère est celui décrit ci-dessus. Ceux-ci n’ont pas atteint la roche-réservoir, il n’y a pas d’accumulation. L’huile ou le gaz est piégé au sein de la roche-mère. Son exploitation nécessite la fracturation hydraulique et est onéreuse.
L’exploration des hydrocarbures, conventionnels comme non-conventionnels, se fait par l’interprétation des données sismiques et géologiques régionales pour cartographier la zone. Une évaluation des différents prospects (pièges) est réalisée afin de les classer en fonction du potentiel de succès. Par la suite, les forages sont décidés afin de confronter les hypothèses des spécialistes avec la réalité. La plupart du temps, ces forages sont verticaux pour atteindre l’objectif, c’est-à-dire le réservoir. Mais il peut arriver que l’on y ajoute une partie déviée ou inclinée ou encore horizontales pour atteindre d’autres objectifs ou pour optimiser la production.
Note : Si commentaires ou remarques, n'hésitez pas de me faire un email geosprojects@geosprojects.com
Shale gas rig
Lézin TITY, Consultant Geosprojects
English
In France as in Europe, shale gas is seen everywhere, a kind of scarecrow which is stirred each time when a rig takes place somewhere. On one hand, there are those who denounce daily shale gas or oil as if it were a pandemic. On the other hand, there are states or politics and institutions do not make educational efforts to explain to people what it is. According to me it is only an energy source among many others. Shale gas or oil is it a threat against civilization? It would be time that reason take place of fear.
Shale gas or oil extracted is it more harmful than conventional gas or oil? The problem to solve is the extraction technique which is hydraulic fracturing. The precautionary principle prohibiting hydraulic fracturing is normal but should be limited in time. The authorization of shale gas or shale oil is the responsibility of governments and parliaments. What is surprising is the psychosis in which we are immersed by the politicians and environment activists. Hydraulic fracturing is to blame for the groundwater pollution? What’s about seismic activity in an operation area? The truth is lacking or is elsewhere.
Do you know that there are small petroleum or gas fields a few miles from Paris? Many of these fields have been operating for 50 years in the Seine-et-Marne (Field Chaunnoy), Essonne (Vert-le-Grand, Vert-le-Petit), La Marne (Field of Trois-Fontaines), l’Aube (Field St. Martin Bosnay), Loiret (Chateaurenard), etc.
Several companies, including Total, GDF-Suez, Hess Oïl, Vermillon and others are holders of concessions or exploration permit. Global production exceeds one million tons annually. It is the same in UK, Germany, Poland, Russia, etc. Note that these licenses or concessions are for conventional oil and gas extraction with vertical or deviated or horizontal wells. Hydraulic fracturing has already been practiced in France and Europe, in onshore and offshore areas for several years to optimize production. How many cases of pollution have been recorded?
Hydrocarbons are born in great depths in buried sediments mainly clay or marl rich in organic material. Its sediments are called the source rock which has the main feature low porosity and negligible permeability. Eventually, they migrate over geological time to reservoir rocks whose characteristic is high porosity and permeability. Migration stops when the fluid reaches a structure called trap. It defines a volume in which oil accumulated in the reservoir rock, in conditions of substantial temperature and pressure. These hydrocarbons are called conventional.
Shale gas or oil is called unconventional hydrocarbons because the process of born within the source rock is the same as described above. But the hydrocarbons have not reached the reservoir, there is no accumulation. Oil or gas is trapped in the source rock. The development operations require hydraulic fracturing and are expensive.
The hydrocarbon exploration, conventional as unconventional, is done by seismic interpretation and geological data in order to map the area. A prospect or leads assessment (traps) is performed to rank them according to the potential of success. Thereafter, the wells are decided in order to confront specialists’ theories with reality. Most of the time, these well sites are vertical to achieve the objective. But it may happen that we add a deviated or horizontal to achieve other objectives or to optimize the production.
Note :If comments and suggestions, do not hesitate to email me by geosprojects@geosprojects.com
